Cet article est également en anglais.
La boxe remonte à 688 av. J.-C., et aujourd’hui, ce sport demeure l’un des sports les plus répandus dans le monde entier. Chaque époque a eu ses légendes comme Mike Tyson qui ont fait les manchettes des journaux. D’autres, comme Jake LaMotta sont passés inaperçus avant de devenir des héros culte. Tout cela a fait de la recherche des meilleurs boxeurs de tous les temps une tâche incroyablement difficile.
Bien que le point de départ soit d’examiner les combattants ayant le meilleur rapport de victoires/défaites, on ne peut pas juger les boxeurs tout simplement en fonction de leur nombre de combats gagnés. Dans notre quête du plus grand boxeur de tous les temps, il était essentiel d’analyser plus que ses seuls records. Au cours de nos recherches, nous avons pris en compte le style du boxeur, son impact sur le sport, ses réalisations et le niveau de compétition de son époque. Avec un choix de milliers de boxeurs, il n’a pas été facile de réduire les options à quelques-uns. Nous avons passé en revue toutes les catégories de poids et toutes les époques pour finalement dresser la liste parfaite. Mais si vous pensez que nous avons oublié quelqu’un, faites-le nous savoir via les médias sociaux!
10. Willie Pep
Guglielmo Papaleo, également connu sous le nom de « Willie Pep », est un pionnier de la gaucherie et a ouvert la voie à certains des meilleurs boxeurs de l’ère moderne. Pep a toujours été de petite taille lorsqu’il était enfant. Même à l’âge adulte, il ne mesurait que 1 m 65 et pesait moins de 126 livres. En effet, Willie Pep n’avait pas besoin d’être grand de taille. Le poids plume utilisait ses excellentes aptitudes à la boxe pour gagner des combats en tant que maître du combat défensif. Son style insaisissable lui a valu le surnom de « Will-o’-the-wisp » (le fameux feu follet en bon français).
Willie Pep a disputé 241 combats professionnels au cours de sa carrière. Pep en a gagné 229, mettant 65 de ses adversaires au tapis. Aucun de ses combats n’est aussi tristement célèbre que celui de Jackie Graves en 1946. « Will-o’-the-wisp » a remporté le troisième round sans donner un seul coup de poing — en utilisant uniquement son mouvement défensif. Ce round est controversé en raison de l’absence d’Internet et d’autres formes de médias modernes. Certains journalistes contestent cette affirmation, de nombreux journaux locaux ne faisant pas état d’un troisième round sans coup de poing. Pep aurait dit aux journalistes qu’il ne donnerait pas de coup de poing significatif dans le troisième round, ce qui est probablement ce qui s’est passé.
« Will-o’-the-wisp » est devenu champion du monde des poids plume en 1942, en battant Chalky Wright en 15 rounds. Willie Pep n’a que 20 ans lorsqu’il s’impose par décision unanime. Les deux combattants ont eu une longue rivalité, Pep ayant battu Wright dans quatre combats pour le titre. Pep a défendu son titre contre Jackie Wilson à deux reprises, Sal Bartolo à trois reprises, Phil Terranova, Manuel Ortiz, Paddy DeMarco et Sandy Saddler. Il n’a pas eu un parcours sans faute, notamment en perdant plusieurs fois contre Saddler. En 1990, le Temple de la renommée a intronisé Willie Pep et, en 2005, l’International Boxing Research Organization l’a désigné comme le plus grand poids plume de tous les temps.
9. Roberto Duran
Roberto Duran a terrorisé la division des poids légers dans les années 1970 avec son regard sans vie et sa puissance dévastatrice. Duran a remporté ses 31 premiers combats chez les poids légers, avant de perdre contre Esteban de Jesus par décision unanime en 1972. Cependant, le « Mano de piedra » (la « main de la pierre » en espagnol) a poursuivi sa domination chez les poids légers, mais des problèmes de poids l’ont finalement contraint à passer chez les poids welters. C’était l’idéal pour Duran, car la division des poids welters offrait des combats et des gains beaucoup plus importants. Mais ce n’est qu’après sa victoire surprise chez les poids welters contre Sugar Ray Leonard que le monde entier l’a considéré comme l’un des plus grands.
Malgré son incroyable carrière en tant que poids léger, Roberto Duran était l’outsider avant son premier combat contre Sugar Ray Leonard. Le stade olympique de Montréal, au Québec, accueille le combat en 1980. Duran choque le monde entier en remportant une victoire par décision unanime sur Leonard, jusque-là invaincu. Après sa victoire, le Mano de piedra affiche un bilan exceptionnel de 72 victoires et 1 défaite. Malheureusement, la carrière de Duran a ensuite déraillé. La légende née au Panama aimait la nourriture et la fête, ce qui signifie qu’il aborda la revanche contre Sugar Ray Leonard mal préparé. « Sugar Ray » met Duran KO au huitième round, récupérant ainsi les ceintures WBC et celle du magazine The Ring des poids welters. Duran a perdu d’autres combats après la revanche contre Leonard, mais il reste l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps.
Roberto Durán catches "Sugar" Ray Leonard with a right hand before defeating him by decision in Montréal, 1980. pic.twitter.com/kyeqQKfCl8
— Boxing History (@BoxingHistory) March 17, 2024
Roberto Duran a réalisé des choses extraordinaires, mais il a manqué de constance dans les catégories de poids plus lourds. En 1983, Duran a battu Davey Moore pour le titre WBA des poids super-welters et a remporté une victoire par décision partagée contre Iran Barkley en 1989 pour la ceinture WBC des poids moyens. Le Mano de piedra s’est retiré de la boxe en 2001, avec un palmarès de 103 victoires et 16 défaites. Six ans après sa retraite, le World Boxing Hall of Fame a intronisé l’un des meilleurs poids légers de tous les temps.
8. Jake LaMotta
Jake LaMotta n’était pas un boxeur naturellement doué. Il savait bien se débrouiller sur le ring, mais sa plus grande qualité était surtout sa ténacité. LaMotta a eu une enfance difficile, subissant des coups à l’école et à la maison. Le « Raging Bull » (le taureau déchaîné en anglais) a commencé sa carrière de boxeur sans licence très tôt — son père organisait des combats dès l’âge de 10 ans. LaMotta n’a pas pris la boxe au sérieux avant d’entrer dans le système carcéral, battant le champion de la prison pendant son séjour derrière les barreaux. Son premier combat professionnel a lieu en 1941, et LaMotta reste invaincu jusqu’à ce qu’il affronte Jimmy Reeves. Reeves remporte une décision partagée à Cleveland, mais la dureté de LaMotta lui vaut de nombreux fans.
Cependant, Jake LaMotta est l’un des meilleurs boxeurs en raison de ses combats légendaires contre Sugar Ray Robinson. Le « Bronx Bull » a perdu son premier combat contre Robinson, se faisant surclasser en 10 rounds en 1942. LaMotta a remporté la revanche un an plus tard, infligeant à « Sugar Ray » sa première défaite. Les deux combattants s’affrontent encore quatre fois, mais Robinson les remporte tous. Ils ont surnommé leur combat le plus célèbre le « massacre de la Saint-Valentin ». Sugar Ray l’a passé toute la nuit à le frapper de coup de poings, mais le « Raging Bull » » a refusé de tomber. LaMotta perd le combat, mais sa célébrité grandit à nouveau.
En 1949, Jake LaMotta met enfin la main sur une ceinture professionnelle. Il met Marcel Cerdan K.O. au neuvième round et remporte le championnat du monde des poids moyens de la NBA et du magazine The Ring. Le « Bronx Bull » perd ses titres en 1951 lorsque son rival Sugar Ray Robinson le bat pour la dernière fois de sa carrière. Après avoir perdu contre Billy Kilgore, LaMotta prend sa retraite en 1954. Cependant, il est devenu un nom familier pour les non-boxeurs en 1980 grâce au film Raging Bull avec Robert De Niro. Le magazine The Ring a classé « The Bronx Bull » à la 52e place de son classement des 80 meilleurs boxeurs des 80 dernières années, mais nous pensons qu’il mérite une plus grande reconnaissance en tant que l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps.
7. Pernell Whitaker
Pernell Whitaker était le boxeur le plus doué techniquement de sa génération. Whitaker maîtrisait les combats offensifs et défensifs, faisant manquer ses adversaires tout en les faisant payer. « Sweet Pea » (petit pois en anglais) a eu tout le temps de maîtriser son art, puisqu’il aurait participé à 500 combats amateurs. Whitaker remporte la médaille d’or aux Jeux olympiques de Los Angeles de 1984, se faisant ainsi un nom au niveau national. Grâce à ses performances olympiques, Whitaker fait son entrée dans le monde de la boxe professionnelle avec beaucoup d’enthousiasme, débutant en 1984 contre Farrain Comeaux. Le combat est facile pour « Sweet Pea », qui a mis Comeaux KO dès le deuxième round. L’oncle de Floyd Mayweather, Roger Mayweather, a été le premier véritable test pour Whitaker. Mayweather s’incline par décision unanime, offrant à Whitaker la ceinture des poids légers de la NABF.
Pernell Whitaker and Roger Mayweather tried to kill each other in a 12-round lightweight match that took place OTD in 1987 in Whitaker's hometown of Norfolk, Virginia. Both were floored. Whitaker won by scores of 116-110, 117-111, and 116-112.
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Le style de contre-poing de Pernell Whitaker lui a valu un record de 13-0 après avoir battu Jim Flores par TKO au premier tour. C’est cette victoire sur Flores qui a permis à « Sweet Pea » d’obtenir sa première chance de titre contre Jose Miguel Santana. Whitaker a réalisé une performance clinique, battant Santana au sixième round, devenant ainsi le premier poids léger à remporter une médaille d’or olympique et un championnat du monde professionnel. Malheureusement, l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps subit sa première défaite à la suite d’un un score controversé de décision partagée. Pernell Whitaker a battu Jose Luis Ramirez en 12 rounds, et de nombreux experts de la boxe estiment que le Mexicain a largement perdu. Néanmoins, suite à une décision partagée, Ramirez a pu conserver son titre de champion du monde WBC des poids légers.
La politique de la boxe ne s’est pas entièrement opposée à Pernell Whitaker. « Sweet Pea » est devenu champion du monde des quatre poids différents au cours de sa carrière, avec un bilan de 40 victoires, quatre défaites, un match nul et une absence de combat. Whitaker a non seulement remporté les ceintures des poids welters légers et des poids welters, mais également le championnat du monde des poids moyens légers. Sa maîtrise de la science douce et ses exploits sur le ring le placent parmi les meilleurs boxeurs de l’histoire.
6. Marvin Hagler
Pendant la majeure partie du début de sa carrière, très peu de gens s’intéressaient à Marvin Hagler. Ce boxeur travaillait sur des chantiers de construction pendant la semaine et s’entraînait pendant la fin de la semaine. Cependant, son incroyable jeu de jambes et sa génération dorée de talents lui ont permis de gagner des millions de dollars tout au long de sa carrière. Mais le chemin pour devenir l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps n’a pas été facile. Hagler subit deux défaites au début de sa carrière, Bobby Watts et Willie Monroe remportant des victoires par décision contre lui. En 1977, « Marvelous » (merveille en anglais) venge sa défaite contre Monroe et remporte la ceinture nord-américaine des poids moyens — la première de sa carrière.
« Vous avez trois coups contre vous : vous êtes noir, vous êtes gaucher et vous êtes bon. » — Joe Frazier à propos de Marvin Hagler
Il n’est pas si rare que la politique de la boxe retarde l’obtention d’un titre digne de ce nom, et le traitement réservé à Marvin Hagler est l’un des pires. Hagler n’a pas eu l’occasion de remporter son premier championnat du monde avant 1979, après avoir accumulé 46 victoires et seulement deux défaites. « Marvelous » a affronté Vito Antuofermo pour les titres WBA, WBC et le magazine The Ring au Caesars Palace. Hagler remporte le combat selon les cartes officieuses, mais les juges du ring décident d’un match nul. Heureusement, Hagler obtient une nouvelle chance contre Alan Minter en 1980. Cette fois, il ne s’en remet pas aux juges. « Marvelous » s’impose finalement par un TKO au troisième round et s’empare des ceintures WBA et WBC ainsi que celle du magazine The Ring.
Marvin Hagler faisait partie de la génération des « Four Kings » (quatre rois), aux côtés de Roberto Duran, Thomas Hearns et Sugar Ray Leonard. Hagler les a tous affrontés, battant Duran à l’unanimité en 1983. Trois combats plus tard, il affronte le redoutable Hearns. Dans l’une des meilleures performances de sa carrière, « Marvelous » met le « Hitman » (le tueur à gages) KO au troisième round. Cependant, Hagler prend sa retraite après sa défaite contre Leonard en 1987. Ce n’est pas une victoire écrasante, puisque Sugar Ray l’emporte par décision partagée, mais c’est le dernier combat professionnel de Marvin Hagler.
5. Joe Calzaghe
Si nombre des meilleurs boxeurs ont été entraînés par d’anciens champions, Joe Calzaghe a connu un parcours un peu différent. Son père a été son principal entraîneur pendant la majeure partie de sa carrière. Enzo Calzaghe a renoncé à une vie de musicien pour entraîner son fils, et le sacrifice a certainement été payant. Calzaghe a dominé la scène amateure, remportant le championnat ABA des poids welters en 1991. Mais c’est sa carrière professionnelle qui définit l’héritage de Calzaghe.
Le « Dragon italien » a stoppé net tous ses adversaires — sauf un — avant d’obtenir sa première chance de titre. Bobbie Joe Edwards a perdu par décision, mais Joe Calzaghe a mis au tapis les 21 autres adversaires. Avant son combat contre Chris Eubank, Calzaghe affiche un bilan parfait de 22-0. Après 12 rounds éprouvants, la « fierté du Pays de Galles » a levé la main, devenant pour la première fois champion du monde des super-moyens.
Joe Calzaghe a défendu 20 fois le titre de champion du monde WBO des super-moyens. Son dernier combat chez les super-moyens a été contre Mikkel Kessler en 2007. Calzaghe s’est imposé par une décision unanime, et il a remporté les titres WBA et WBC. Le Gallois est ensuite passé à la catégorie des mi-lourds et a combattu deux des plus grands noms de la discipline. Calzaghe s’est imposé par décision partagée face à Bernard Hopkins, remportant ainsi le titre des mi-lourds décerné par le magazine The Ring. Le dernier combat de sa carrière a été un véritable spectacle. Le « Dragon italien » a dansé autour de Roy Jones Jr. avant de remporter une décision unanime. Calzaghe a pris sa retraite avec une fiche parfaite de 46-0, mais il est souvent négligé dans le classement des meilleurs boxeurs de tous les temps.
4. Joe Louis
Sans ses multiples défaites, la plupart des experts considéreraient Joe Louis comme l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps. Si les défaites peuvent figurer au palmarès d’un boxeur, la défaite de Louis face à Rocky Marciano ne permet pas de le classer plus haut que Marciano parmi les légendes des poids lourds. Louis était une icône dans les années 30, 40 et 50, affrontant tous les meilleurs adversaires. Le « Brown Bomber » (bombardier brun) a remporté les 24 premiers combats de sa carrière professionnelle, avant de subir son premier revers face à Max Schmeling. Schmeling est un célèbre cogneur et il s’avère trop fort pour Louis, mettant l’Américain K.O. au 12e round.
💥 Max Schmeling vs. Joe Louis I 💥
An overwhelming favorite, it was actually Joe who was overwhelmed. In round 12, Schmeling KO`d Louis leaving the entire Yankee Stadium in shock.
Max’s victory was used as propaganda for Nazism, despite Max hated it.#ClassicBattles pic.twitter.com/XIEvGDAEEI
— World Boxing Council (@WBCBoxing) August 5, 2020
De nombreux combattants évoquent les sacrifices qu’ils ont consentis avant de devenir champions du monde, mais pour Joe Louis, le sacrifice était littéral. Comme Louis était un boxeur noir, il a dû attendre plus longtemps que la plupart des autres avant d’avoir une chance de remporter le titre. Même après que le Brown Bomber a finalement eu sa chance, il a dû donner 10 % de ses futurs gains de carrière à son adversaire, James J. Braddock. Louis a battu Braddock au huitième round et s’est accroché au titre comme si sa vie en dépendait. Personne n’a défendu le titre de champion poids lourd plus souvent que Joe Louis, le natif de l’Alabama ayant défendu le titre 25 fois. Ezzard Charles lui enlève la ceinture en 1950 et il ne remportera plus jamais le titre. Après sa défaite contre Rocky Marciano, Joe Louis a pris sa retraite en 1951.
3. Manny Pacquiao
On aurait pu s’attendre à ce que Floyd Mayweather figure parmi les 10 meilleurs boxeurs de tous les temps, mais nous avons choisi son rival, Manny Pacquiao. Mayweather a battu Pacquiao en 2015 par décision unanime au MGM Grand. Cependant, « PacMan » a eu une bien meilleure carrière et son palmarès est inégalé. Pacquiao est le seul combattant de l’histoire à avoir remporté un titre majeur dans huit catégories de poids. Le Philippin est l’ancien champion WBC des poids mouches, IBF des poids super-bantam, WBC des poids super-plumes, WBC des poids légers, du magazine The Ring des poids welters légers, WBO des poids welters, WBA des poids super-welters et WBC des poids moyens légers.
Ce n’est pas tout, puisque Manny Pacquiao a également été champion des poids mouche, des poids plume, des super poids plume, des poids welters légers et des poids welters au cours de sa carrière. Il a obtenu 10 autres titres honorifiques et six ceintures mineures/internationales. Pacquiao est le combattant le plus décoré de l’histoire et a participé à de nombreux combats extraordinaires avant de prendre sa retraite en 2021.
Manny Pacquiao a remporté son premier grand titre contre Chatchai Sasakul en 1998. Il s’est emparé de la couronne WBC des poids mouches au huitième round, et ce titre a été le tremplin de sa carrière. L’un de ses combats les plus mémorables a été celui contre Oscar De La Hoya en 2008. De La Hoya a eu une carrière légendaire, remportant onze titres mondiaux, mais il s’est retiré sur le tabouret au huitième round contre Pacquiao. PacMan a dominé du début à la fin, et le « Golden Boy » » n’a pas pu supporter davantage de combinaisons punitives. Les deux combats suivants de Pacquiao furent tout aussi emblématiques, face aux redoutables Ricky Hatton et Miguel Cotto.
Ricky Hatton est l’un des plus grands boxeurs britanniques de l’histoire, mais il n’a rien pu faire face à la puissance de Pacquiao lors de leur combat. Hatton a poussé le rythme en début de combat, mais Pacquiao l’a terrassé à plusieurs reprises, mettant fin au combat au deuxième round. Miguel Cotto a survécu beaucoup plus longtemps, le combat ayant duré les 12 rounds. À deux minutes de la fin, l’arbitre a mis fin au combat au dernier round. « PacMan » a battu certains des meilleurs boxeurs de tous les temps et s’est imposé comme l’un des plus grands.
2. Sugar Ray Robinson
Sugar Ray Robinson a eu une carrière de boxeur professionnel qui a duré 25 ans. Il a pris sa retraite avec 174 victoires, 19 défaites, six nuls et deux non-contestations. Cependant, ne vous laissez pas tromper par ses nombreuses défaites, car Robinson a longtemps été imbattable. Son jeu de jambes magistral et ses mouvements de tête insaisissables le rendaient impossible à attraper. Sugar Ray est devenu une célébrité au début des années 1940, accumulant un record de 40-0 après avoir battu Al Nettlow.
Et pourtant, Sugar Ray Robinson veut se mesurer aux meilleurs, et il était certain de pouvoir battre Jake LaMotta encore une deuxième fois. Le promoteur de Robinson lui conseille d’éviter LaMotta, mais il ne le fait pas. Ce fut une erreur, car le Raging Bull s’est imposé par décision unanime à l’issue de 10 rounds de boxe acharnés. Après cette première défaite, Sugar Ray Robinson ne fait que s’améliorer. Il connaît l’une des plus grandes séries d’invincibilité de l’histoire de la boxe. Entre 1943 et 1951, personne n’a battu Robinson. Cela ne semble pas très impressionnant, mais les boxeurs se battaient beaucoup plus souvent à cette époque. Son palmarès passe de 40-1 à 129-1, avec deux matchs nuls et un match sans décision. Robinson a battu LaMotta à trois reprises pendant sa période d’invincibilité.
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Randolph Turpin met fin à la série de victoires de Sugar Ray Robinson en juillet 1951. Le combat de 15 rounds entre les deux boxeurs a nécessité l’utilisation de la carte des juges. Les trois juges donnent la victoire à Turpin, et Robinson perd les championnats NYSAC, NBA et le magazine The Ring des poids moyens. Si Robinson avait eu une carrière plus courte, son palmarès serait plus impressionnant. À 44 ans, il a perdu son dernier combat, ce qui résume l’inconstance des dernières phases de sa carrière. Malgré les 19 défaites de son palmarès, il ne fait aucun doute que Sugar Ray Robinson est l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps.
1. Rocky Marciano
Les gens savent que la division des poids lourds produit des géants. Pourtant, Rocky Marciano était un homme de taille moyenne. Marciano mesurait 5 pieds 10 pouces et avait une carrure discrète — le genre d’homme que l’on ne craint pas trop de croiser dans la rue. Mais lorsqu’il enfilait ces gants et montait sur le ring, Marciano était le boxeur le plus dévastateur de toute l’histoire de la boxe. Le « Brockton Blockbuster » a occupé des emplois manuels au début de sa carrière et a fait ses débuts de boxeur professionnel en 1947. Lors de son premier combat, Marciano a atterri Lee Epperson dès le troisième round.
Rocky Marciano a mis KO ses 16 premiers adversaires, Don Mogard ayant survécu à 10 rounds contre Marciano en 1949. Mogard s’est incliné par décision unanime, mais le fait d’avoir résisté à la puissance de Rocky a constitué une victoire morale. La plupart des combattants de notre liste étaient des maîtres de la science douce. Ce n’était pas le cas de Marciano, dont la réputation de « frappeur lourd » en faisait le favori des partisans. Son combat contre Rex Layne en 1951 est un moment marquant de la carrière de Marciano. Le combat fut parmi les plus rudes, mais le « Brockton Blockbuster » mit Layne KO au sixième round. Cette performance lui a assuré un combat contre l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps — Joe Louis. Au huitième round, l’arbitre met fin à la punition de Louis, la puissance de Marciano dominant dès la première cloche.
« Le Rock ne connaissait pas trop du livre de la boxe, mais ce n’est pas avec un livre qu’il m’a frappé. C’était toute une bibliothèque de broyeurs d’os. » — Joe Louis après sa défaite contre Rocky Marciano
Après avoir battu Joe Louis, Rocky Marciano a remporté des victoires sur Lee Savold, Gino Buonvino, Bernie Reynolds et Harry Matthews avant d’affronter Jersey Joe Walcott pour le championnat du monde des poids lourds. Walcott ne respecte pas les talents de boxeur de Marciano, le traitant de « bon à rien » et de « battage publicitaire » avant leur combat. Cependant, le « Brockton Blockbuster » fait parler de lui sur le ring, mettant Walcott KO au 13e round. Il remporte les championnats des poids lourds de la NYSAC, de la NBA et du magazine The Ring. Rocky défendit ses titres à six reprises, battant des adversaires tels que Roland La Starza, Ezzard Charles et Archie Moore. Il prend sa retraite avec une fiche parfaite de 49-0 et est le meilleur boxeur de tous les temps.
Conclusion
Voici la liste complète des meilleurs boxeurs de tous les temps. Nous espérons que vous avez apprécié notre voyage à travers l’histoire de la boxe. Si vous croyez qu’un autre boxeur devait figurer dans cette liste, dites-le-nous! Nous nous engageons à créer chaque semaine des pronostics, des guides et des classements de boxe de grande qualité. Revenez donc régulièrement pour voir ce qu’il y a de nouveau.
